« Il y a la beauté de Sophia Loren, d’Elisabeth Taylor, et puis il y a celle de Bardot ou de Monroe. Mais la beauté classe, c’est au dessus ». Il a des phrases définitives comme cela, David Hamilton, le photographe de lolitas, sous tulle et dentelle, dont l’œuvre s’est répandue à travers le monde, dans les années 70. Photos accueillies avec plus de réserves de nos jours…
Qu’importe, le vieux maître coule de vieux jours à Ramatuelle. Y confie son admiration éperdue pour les grands peintres de la Renaissance. Et vend toujours ses photos pour 5 000 euros en moyenne. Le temps a érodé sa cote, il est vrai.
Mais tout cela lui permet encore d’accéder à un plaisir dont il ne s’est jamais départi depuis ses années de flambeur. A 82 ans, David Hamilton fume toujours le cigare.