C’est l’un des rares comédiens à avoir raflé un Oscar et un Golden Globe (pour le même film « Mystère von Bulow »), un Tony Award pour le théâtre et un Emmy Awards pour la télévision.
Jeremy Irons est le président de la nouvelle édition du « Champs-Elysées Film Festival » qui se tient jusqu’à mardi. Il a reçu les journalistes du Journal du Dimanche, au milieu d’un carré de verdure sur le toit-terrasse de l’immeuble Publicis (en haut des Champs), coiffé de son panama, tout en fumant un cigarillo.
Jeremy Iron, qui sera prochainement à l’affiche de « Batman V Superman: Dawn of Justice » et « Race » de Stephen Hopkins, est un passionné de tabac, passant de la cigarette roulée au cigare … Un fumeur qui s’affiche, de surcroît.
En février 2011, il décline une invitation à la cérémonie des Oscar parce que … « je dois sortir toutes les cinq minutes pour aller fumer. Je suis dans le froid, manquant une partie de la soirée. Puis la personne qui m’appelle pour monter sur scène, ne me trouve pas, et c’est la panique. En plus, il faut attendre minuit avant de manger … C’est tellement plus amusant à la maison. De cette façon, je peux fumer et boire à ma guise et passer un vrai bon moment ».
La même année, il s’est rebellé contre l’interdiction de fumer dans les rues et les parcs du maire de New York, Michael Bloomberg, jugeant la décision « ridicule» et « dirigée contre une minorité qui ne peut pas se défendre ».
Il a aussi présidé, il y a quelques années, le « festival du Habanos » à Cuba.
Ce qu’il aime à Paris (il a appris à parler français en tournant dans « Un amour de Swann ») : flâner à la terrasse des brasseries parisiennes pour observer le spectacle de la rue (et en fumant, bien sûr) : « un petit bonheur que je ne peux m’offrir que chez vous ! A Londres ou aux Etats-Unis, les cafés ne donnent pas sur les trottoirs. Moi, je peux passer des heures à regarder les gens ».
C’est bien comme cela que nous aimons Paris, aussi. Pas touche à nos terrasses !