À force d’être matraqués et culpabilisés, les fumeurs sont devenus des moutons … Alors que là, entre paquet neutre et hausse du tabac à rouler, ils avaient une bonne occasion de faire entendre leur voix ! Et avec des arguments.
Eh, bien non. Pour preuve de cette passivité – qui consiste à accepter une certaine stigmatisation et à ne pas faire valoir son droit de fumeur adulte et responsable – trois réponses de fumeurs dans un micro-trottoir réalisé à Verdun et paru dans l’Est Républicain de ce mardi 4 octobre.
• Agathe, 21 ans
« Si le tabac à rouler continue à augmenter, pour nous, les étudiants, ça va devenir compliqué ». Et, pourtant, verdunoise et étudiante à Paris, elle « n’a pas acheté une cigarette en France depuis au moins 2014 ». Ce qui ne l’empêche d’avancer qu’avec le prix actuel, elle « va tenter de réduire et, à plus long terme, d’arrêter ».
• Jean-Claude
« On est taxé, retaxé, surtaxé … ». Fumeur de roulées, il pense réduire sa consommation, lui qui fume entre dix et quinze cigarettes par jour.
• Olivier
« C’est dégueulasse ! Ça fait dix ans que je fume du tabac à rouler et je n’arrive pas à réduire. C’est moins cher que d’acheter des brunes ou des blondes ». Quant à une baisse de sa consommation : « je verrai bien selon le prix ».
C’est comme pour le reste, les fumeurs gobent tout, sans vrai débat. Ou alors, comme dans les sondages, ils racontent n’importe quoi …
La Mère agitée
J’ai toujours pensé qu’une grève des fumeurs par exemple 1 jour/semaine ce qui fait plus de 10 % de pertes recettes (fiscalité sur le tabac) Tout fumeur pouvant tenir une journée par semaine sans tabac, ou même deux demi journées si une journée est trop dure. Ça les ferait réfléchir.
Pour ma part après 45 ans à fumer entre deux et trois paquets par jour, ils ont gagné, marre des réflexions continuelles, marre de me geler dehors pour fumer, marre de me faire plumer sous prétexte de ma santé.
J’ai fumé environ 700 000 cigarettes, je ne suis pas mort, même pas malade et même pas essoufflé.
Depuis deux mois sans cigarettes, la première semaine j’ai senti que j’étais mieux ventilé et c’est tout comme effet, je n’ai rien gagner en goût ni en odeurs à part sentir maintenant quand quelqu’un fume ce qui n’est ni agréable ni désagréable.
J’aimais fumer, j’aime ne pas fumer.
Ce que j’aime le plus dans la vie c’est la liberté.