On a un peu le tournis en cette rentrée, côté finances publiques et portefeuille du citoyen. Entre ceux qui vont ou non être assujettis à la taxe d’habitation …
Entre ceux qui vont se prendre ou non plein pot la CSG …
Entre ce qui va être applicable en 2018 ou à la Saint Glinglin. Etc, etc.
Sauf que pour les fumeurs l’addition se précise. 10 euros en 2020.
Et d’après les médias, notre « Remplisseur de caisse de l’État » (le ministre de l’Action publique et du Budget) et notre « Madame génération sans tabac » (la ministre de la Santé) auraient peaufiné leur scénario. Un euro en 2018 (plutôt en février). Deux hausses de 50 centimes en 2018. Et rebelote en 2019.
En clair, dès l’année prochaine, on va débourser au minimum 7,50 euros (8 euros pour la Marlboro la plus vendue) et en 2020, 9,50 euros au moins ! Même prescrite à dose homéopathique, elle est plutôt salée « l’exception » française, si on ajoute le paquet « gore » qui n’a servi à rien.
Et attention, ce n’est qu’un début : car « Madame génération sans tabac » concocte aussi un nouveau plan contre le tabac. Un plan genre « chasse aux sorcières » qui va transformer l’amateur de volutes en « paria », en « intouchable ».
Imaginons que nous pourrions très bien, dans un avenir proche, devoir dépenser un billet de 10 euros pour n’avoir droit de consommer … nulle part. À ce prix, on va prendre un bus Macron, pour aller fumer ailleurs.
En fait, en France, rien ne change : tout est trop compliqué, trop d’impôts, trop de règlements et trop d’interdictions.
Relayée il y a peu de temps dans une brève de France-Infos: « Le gouvernement à déclaré que les nouvelles augmentations de la taxe tabac ne se feraient pas au détriment des buralistes ». Au cas où on ne l’aurai pas compris depuis treize ans la volonté de nuire aux fumeurs n’est pas une interprétation de notre part, un fantasme ; elle est cette fois clairement affichée.