En dehors de la fatigante Michèle Delaunay (« ce n’est pas le cancer du poumon mais la cigarette qui l’a tué » après s’être félicitée dans un premier temps que la maladie soit citée …) et de l’inimitable Philippe Manœuvre (« le tabac a enlevé de sa vie dix années à Johnny », lancé sur le plateau d’une chaîne d’information continue), peu de commentaires scabreux sur les excès qui ont façonné la voix, la gueule et l’énergie scénique de notre Johnny, à jamais dans son cercueil blanc.
Il a fallu que le journaliste Jean-Yves Nau dégote une interview administrée par Frédéric Beigbeder (le mensuel Lui d’avril 2014) pour que Johnny survole le sujet : le vin, sur le tard, après une cinquantaine d’années sans modération sur les alcools forts …
La coke, oui pas mal, mais aussi « beaucoup de buvards aux champignons ».
Le tabac ?
Begbeider : « tu fumes toujours tes trois paquets de Gitanes par jour ? »
Ce à quoi Johnny répondait, il y a trois ans et demi, par un laconique : « Non plus maintenant, seulement dix cigarettes quand je suis en France et rien du tout quand je suis en Californie. Parce que là-bas, y en a pas ! Et moi, j’aime pas les blondes ! ».
Un cas.