Comment ne jamais arrêter la pression sur les fumeurs …
Accusé de creuser le trou de la Sécu – au budget pourtant largement abondé par les taxes sur le tabac – voilà que le fumeur nuit gravement à l’environnement et aux caisses des collectivités locales en jetant des mégots n’importe où. Alors, l’État dégaine vite son arme fatale : une taxe (ou éco-contribution, en plus soft) censée résoudre le problème. En gros, on demande aux fumeurs de financer (grâce à quelques centimes par paquet) les cendriers … qu’ils réclament depuis plus de dix ans …
Depuis l’interdiction de fumer dans les lieux publics. Parce que jusqu’à maintenant, ni les collectivités territoriales, ni les patrons d’établissements de restauration ne se sont ruinés pour répondre aux besoins d’une clientèle. Résultat : des mégots encore. Or, ce n’est pas en ayant fait disparaître les cendriers que les autorités ont incité au geste citoyen.
En dehors de la collecte des mégots, on est censé financer quoi ? La mise en incinérateur ! Faut pas exagérer.
Mais, ce n’est pas fini. D’ici peu, le fumeur va être rendu responsable de la pollution de l’air. Avec une petite taxe à l’appui, bien entendu.
À titre d’exemple, vient de sortir l’appli « Sh*it! I Smoke » qui évalue le taux de pollution de l’air en équivalent de cigarette(s) fumée(s) par jour. 1,6 place de l’Opéra à Paris et 7 à Montpellier.
On va encore y avoir droit.