Cette phrase d’Édouard Philippe – en pleine et laborieuse restitution des chiffres du Grand Débat national, lundi dernier (il faudra attendre le discours du Grand Chef pour savoir quelles décisions politiques vont sortir de ce Grand Bordel) – a de quoi nous faire sourire jaune.
Si l’on nous a imposé, ici en France, des prix officiels du tabac disproportionnés par rapport à la moyenne de nos moyens … c’est bien parce que l’on voulait « nous dire » d’arrêter de fumer. Oui ou non ?
Et maintenant, le Premier ministre nous laisse entendre que le principe des taxes comportementales – il s’agit bien de cela – est à remettre en cause. Même s’il ne devait penser qu’au carburant, en l’occurrence.
Mais chiche !
Et l’on reste confondu par la légèreté avec laquelle tout cela est traité.
Encore un petit tour de Gilets Jaunes … et Agnès Buzyn va nous sortir une enquête sur le vrai impact de la sur-fiscalisation du tabac. Sur le plan comportemental.
Je rêve …
Jo Bazizin