Sep 202019
 

David Hockney, artiste parmi les plus chers du monde (récemment devancé d’une courte tête par Jeff Koons), quitte les palmiers de Hollywood pour les pommiers de Caen.

Au Wall Street Journal, l’artiste britannique de 82 ans, fumeur invétéré, explique en avoir assez de ne pouvoir fumer comme il veut.

•• « Cela fait plus de 60 ans que je fume, assure-t-il. Combien de temps me reste-t-il ? Je vais mourir soit d’une maladie liée à la cigarette, soit d’une maladie qui n’est pas liée à la cigarette », note avec malice celui qui se plaît à comptabiliser les grands peintres fumeurs partis à un âge avancé (de Matisse à Picasso), et les militants anti-tabac disparus prématurément.

•• Mais David Hockney risque d’être déçu.  S’il est charmé par le paysage de la verte Normandie, c’est la supposée permissivité de la France face au tabac qui l’a décidé. Le peintre regrette en effet la politique anti-tabac des États-Unis, jugée liberticide. Allumant une énième cigarette, il explique ainsi au Wall Street Journal : « je veux juste travailler et peindre. Et pouvoir manger et fumer en même temps dans un restaurant. Les Français savent vivre. Ils s’y connaissent en plaisir ».

•• David Hockney, qui a tant peint le bleu des piscines de Californie, a jeté son dévolu sur la propriété de La Grande Cour, près de Caen, l’année dernière. Voilà de nombreuses années que la Normandie est chère à son cœur. Il y a déjà séjourné à plusieurs reprises depuis les années 1990, et s’est dit en admiration devant la tapisserie de Bayeux. De quoi le retenir dans la région quand il aura appris qu’il est interdit de fumer dans les restaurants en France aussi.

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