La douloureuse est confirmée. Le prix des cigarettes va bien augmenter de 50 centimes ce 1er novembre. La énième hausse vers le billet de 10 euros (neuf précisément depuis l’arrivée de Macron).
Et comme vous ne verrez jamais une liste complète de prix affichée chez un buraliste, la voilà (lien).
Et merci à BFM d’avoir éclairé, en chiffres sonnants et trébuchants, ma lanterne sur le véritable objectif : vidons nos poches afin de mieux alimenter les caisses de l’État. Plus exactement, les comptes de la Sécurité sociale : quasi 16 milliards d’euros de recettes fiscales liées aux ventes de tabac fin 2020. Tout de même !
Et il n’y a pas que l’État qui en profite … La majorité des buralistes ne perdent pas en termes de chiffres d’affaire. L’exception ce sont les malheureux frontaliers.
Car avec un tel niveau de prix, on comprend que les vaches à lait en aient marre et ne rencontrent plus aucun cas de conscience à aller voir, en toute légalité, ailleurs. Notre ministre des Comptes publics aura beau nous menacer d’incivisme parce que nous voulons échapper aux taxes françaises. Mais il sait à quoi s’en tenir. Il connait le problème, depuis toujours, dans sa bonne ville de Tourcoing. L’argent qu’il nous soutire part, de toute façon, en fumée : le budget de la Sécu est toujours en déficit !
Après tout, en respectant la limite des quatre cartouches, le fumeur, avec un tel niveau de prix, est incité à acheter du tabac en Europe (parce que fabriqué en Europe, le cocorico du tabac français étant mort et enterré) : un paquet normal, à un prix normal et un goût du tabac à la hauteur. La seule victime sera notre bilan carbone …
La Mère déchaînée