Juin 102017
 

Comme quoi tout peut arriver …

Le groupe Partouche a ouvert, à La Ciotat ce jeudi 8 juin, un casino unique en son genre en Europe … 1 300 mètres carrés à ciel ouvert pour que les clients puissent fumer.

À cela s’ajoutent, une pelouse accueillant un coin pour la pétanque, un food truck, barbecue, bar, et des jeux virtuels …

Côté machines : un black jack / jaccuzi, multitudes de machines à sous, quarante postes de roulettes électroniques, tables de poker installées sur la terrasse avec vue sur la garrigue.

Sous quatre gigantesques parasols, vert, rouge, jaune et bleu, joueurs et machines seront à l’abri de la pluie, du soleil et du vent. Et tout cela parce que l’interdiction de fumer dans les lieux publics a durement touché l’activité des casinos … Retour à l’envoyeur.

Si l’expérience est concluante, le groupe s’en inspirera même dans des régions plus tempérées, en installant une terrasse dans un établissement existant ou ailleurs. Comme quoi, l’art de vivre peut toujours se réinventer.

Juil 072016
 

chicha-narguileL’usage du narguilé s’est développé ces dernières années comme un phénomène de société : bars à chicha, boutiques et e-boutiques, soirées au pied des immeubles, sur des plages ou sur des places de ville … Alors que cela commence à énerver certaines municipalités (Antibes et Carros dans les Alpes-Maritimes, tout comme Ermont en région parisienne viennent d’interdire ces réunions sur la voie publique), un jeune rémois a eu l’idée de créer une entreprise de service autour du narguilé : avec livraison à domicile de la pipe à chicha déjà préparée avec le tabac, puis récupération, le lendemain, après utilisation.

Le fondateur de Hook Smock, Bahri Touati 24 ans, est lui-même un fumeur régulier de narguilé : un par jour, pour se détendre en fin de journée, tout en jouant avec son jeu vidéo favori. L’idée de faire un métier de sa passion lui trottait dans la tête. Il a attendu d’obtenir son BTS management des unités commerciales avant de se lancer, en novembre dernier. Afin d’obtenir des aides, Bahri a frappé à la porte de Pôle Emploi et de la Chambre de commerce de Reims et a su convaincre. Le marché a été reconnu comme « porteur ». Bahri travaille 7 jours sur 7, recevant parfois des appels jusqu’à 3 heures du matin. Et, ça étend son champ d’action, jusqu’à Châlons où Bahri a recruté un livreur.

La « France sans tabac », c’est pas pour demain …

Juin 112016
 

image-2Comme quoi interdire peut booster l’imagination pour ressusciter un certain art de vivre …

À l’heure où la barbe de hipster à la cote, deux jeunes entrepreneurs viennent d’ouvrir un lieu atypique à Paris (à deux pas des Champs Elysées) : un salon de barbier qui fait aussi office de coiffeur, de bar à cocktails et de fumoir.

« Un trois en un » qui ressuscite l’époque des bars clandestins, les « speakeasy ». Ces bars à cocktails cachés qui ont proliféré aux États-Unis au moment de la prohibition, dans les années 20.

barbier fumoirPensée comme une adresse masculine qui s’assume, Gentlemen 1919 – date choisie en référence au début de la prohibition aux États-Unis -, s’affiche sur la rue comme un salon de barbier, dans une ambiance « Gatsby le magnifique ». Le petit supplément d’âme prend la forme d’une porte dans le fond du commerce, donnant accès à un bar à cocktails. Une décoration de cuir et de bois invite les curieux à s’imaginer dans un bar clandestin. Une autre pièce vient rendre l’adresse encore plus originale : un fumoir à l’anglaise, conçu pour savourer un cigare, avec une belle collection dans une cave à cigares sous vitrine. « J’ai des bons fournisseurs, qui me dégotent des choses rares. Le but, c’est de devenir une référence en cigares » assure un des co-créateurs, « je veux que cet endroit soit un lieu de partage épicurien, pas un truc élitiste ».

Après la fermeture du barbier à 22h, la porte ne s’ouvre que sur appel téléphonique, comme dans un vrai speakeasy. Et la capacité d’accueil est limitée à 30 personnes.

L’enseigne s’inscrit dans une mouvance plus générale d’apparition de ces bars « dits clandestins » dans la capitale : la Candelaria (accessible par une petite porte dans un restaurant mexicain), le Castor Club (primé par le média international Time Out), ou encore celui du palace Le Bristol s’imaginant « speakeasy » pour son 90ème anniversaire l’année dernière. Comme quoi au-delà des effets de mode, nous vivons bien en période de prohibition.

Gentleman 1919 : 11, rue Jean Mermoz Paris 8ème

Juin 242015
 

E-Cigarette Hon LikLongue, cet interview dans Paris Match de cette semaine, de l’inventeur chinois de la cigarette électronique : Hon Lik (Han Li de son vrai nom). Il travaille depuis deux ans au sein de Fontem Ventures (filiale de l’industriel du tabac Imperial Tobacco) qui vient de lancer, sur le marché français, la cigarette électronique « Jai », disponible dans les bureaux de tabac.

On en a retenu une révélation et une réflexion …

• Fumez-vous encore du tabac ?

« Je peux m’empêcher de fumer pendant un ou deux mois, mais je finis toujours par rechercher cette sensation de tabac, son goût et son effet stimulant. Par ailleurs, dans mon travail de recherche et développement, je m’efforce de goûter et d’essayer différents tabacs pour adapter nos produits, tant au niveau du goût que de la concentration en nicotine ».

• La cigarette électronique : un moyen d’arrêter ou un art de vivre à part entière ?

« Je l’ai conçue comme un produit accessible à tous qui permet différents usages. Evidemment, l’usage dépend du but recherché. Différentes tendances apparaîtront dans l’avenir : certains choisiront d’arrêter de fumer, d’autres remplaceront peut-être le tabac par la cigarette électronique. Peut-être qu’on ne choisira plus de remplacer toute cigarette traditionnelle par une cigarette électronique et que les frontières seront plus floues. Ceux qui apprécient la nicotine comme stimulant, à l’instar de la caféine, utiliseront la cigarette électronique car les dangers sont limités. Il y aura sûrement de nouveaux concepts de consommation, liés à ce produit ».

Mai 152015
 

Ferrari MarlboroMême si c’est devenu politiquement incorrect, il faut savoir que Philip Morris est toujours partenaire de Ferrari.

Marlboro n’apparaît plus sur les carrosseries rouges, mais le design du logo de la Scuderia est supposé faire le lien. Selon Bloomberg, le fabricant aurait renouvelé son soutien pour les trois prochaines saisons, même si elle ne peut officiellement exploiter ce sponsoring.

Le prochain Grand Prix de Monaco fait toutefois exception, car il ne se situe pas sur le territoire de l’Union Européenne. Si le nom du sponsor n’apparaît pas sur les voitures ou les pilotes, une campagne d’affichage publicitaire rappelle le partenariat rouge et blanc.

Maurizio Arrivabene, le nouveau chief-team principal de la Scuderia, est d’ailleurs un ancien de Philip Morris.