Fév 062024
 

En cette période de grogne, si les fumeurs souhaitent pousser un coup de gueule, ce n’est pas Bercy qu’il faut cibler mais les sièges des fabricants de cigarettes.

Car la hausse – à des niveaux inacceptables – du 1er février dernier, c’est leur faute. Entre 40 et 50 centimes à nouveau … un mois après. Elle fait passer le paquet de cigarettes de Camel Filtres, Austin, Lucky Strike, News Rouge ou Winston Classic, pour ne citer que ces marques, à 11, 50 euros.

Le paquet de Marlboro lui, ne bouge pas, mais depuis janvier il était déjà monté à 12, 50 euros. Et le paquet de Dunhill International bondit désormais à 12,70 euros …

Ça va durer longtemps cette politique du « serpent qui se mord la queue » ? Plus le prix augmente (sous la pression fiscale), moins on vend et moins on vend, plus on cherche à rattraper sa marge en augmentant les prix etc. etc. …

C’est du GRAND n’importe quoi. Et ça montre surtout un manque total de respect pour les fumeurs, qui, au cas où les multinationales l’auraient oublié, sont des clients. On chercherait à les pousser vers le marché parallèle, on ne ferait pas mieux …

Déc 302023
 

En l’espace d’un mois, les fumeurs ont appris qu’ils allaient être chassés des parcs, plages, etc. (sans oublier les autres interdictions du Plan national de lutte contre le Tabac / voir 9 et 10 décembre) … et s’apprêtent à être victimes d’une hausse exorbitante des prix du tabac :  + 1 euro pour certains produits (la Marlboro passe à 12,50 euros et la gamme des Camel et Lucky Strike à 11,50 euros). Dur, dur !

Les fabricants de cigarettes ont choisi d’aller au-delà de l’augmentation programmée par Bercy pour cause de rattrapage sur l’inflation.

•• Pourquoi pas, pendant qu’on y est, un petit coup de « shrinkflation » (pratique consistant à réduire la quantité d’un produit vendu sans en baisser le prix, voire en l’augmentant) avec des paquets de 18 cigarettes à 13 euros d’ici deux à trois mois ? Il n’y a pas de raison que cela ne s’arrête pas.

•• Pourquoi pas, d’ailleurs, une application stricte du Plan contre le Tabac ou une nouvelle lubie d’un enième ministre de la Santé (au nombre de six depuis les deux mandats de notre Président de la République !). Aurélien Rousseau, le père du « PNLT », dont on a perçu le manque d’enthousiasme à l’ouvrage, a finalement pris la poudre d’escampette. Et n’oublions pas qu’Emmanuel Macron rêve d’une « génération sans tabac en 2030 » pendant qu’il fume son cigare et savoure un verre de vin millésimé … Lire la suite »

Fév 282023
 

Plutôt discret le coup de massue qui attend les fumeurs ce 1er mars. Et pourtant avec des augmentations conséquentes, allant de 50 centimes à un euro. Le prix du paquet franchit parfois la barre des 11 euros, et le prix du tabac à rouler dès 15 euros.

Obnubilé par le grignotage du pouvoir d’achat face à l’envolée des prix de la vie courante, on avait un peu oublié les déclarations d’Élisabeth Borne de septembre dernier : « je vous confirme que le prix du paquet va augmenter comme l’inflation. Ça serait assez paradoxal que la hausse des cigarettes soit moins élevée que l’inflation, ça veut dire que le prix baisserait relativement ». Elle, ne nous a pas oublié … sauf que, rapporté au prix moyen d’un paque avec un euro d’augmentation, c’est l’équivalent de 3 fois le taux de l’inflation.

En tout cas merci ! Depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Élysée, le prix annuel moyen du paquet de Marlboro est ainsi passé de 7,05 euros en 2017 à 11,50 euros en 2023.  Lire la suite »

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Déc 212022
 

Tiens, tiens … Nos institutions viennent de comprendre que les Français fument ! Pas besoin d’études pour le constater … il suffisait de descendre de son piédestal, de descendre dans la rue, de côtoyer les citoyens.

Au moins, les « grands manitous de la santé publique » ont des chiffres et nous aussi. 30 % de fumeurs réguliers, 25,6 % quotidiens (selon le baromètre de Santé publique France). Sans appel.

Pourtant, ils ont tout essayé … Le paquet le plus cher de l’Union européenne, le paquet neutre, les photos-choc, le « Mois sans tabac … on arrête ensemble » (qui ne convainc pas dans un pays aussi individualiste que la France). Ça ne marche pas.

Alors les experts dégainent des explications rationnelles à l’échec de leur stratégie pré-formatée sur le tabagisme : les catégories « défavorisées » qui resteraient fermées aux messages de santé publique (des sous-développés, en somme) ; les femmes (bien sûr des êtres faibles qui continuent à rechercher « des symboles de liberté ») ; et puis la crise du Covid avec ses impacts psychologiques …

Si on suit cette logique, ce n’est pas demain la veille que le tabagisme va baisser : inflation, pression sur la consommation d’énergie, guerre en Ukraine … en 2022. Tout est là pour le stress. Lire la suite »

Oct 032022
 

On sait que toute discussion publique sur le tabac est forcément compromise puisque le fumeur reste invariablement considéré comme un irresponsable (pour lui-même ainsi que les autres) et les professionnels de la filière tabac comme des fauteurs de crime.

Donc, dans les médias on entend toujours les mêmes messages à quelques exceptions près. Et de bonne ou mauvaise foi un certain nombre de grosses bêtises. Par exemple, Élisabeth Borne affirmant qu’il est nécessaire de faire augmenter le prix du tabac « comme l’inflation ». Rappelons quand même que le prix des produits du tabac en France est déterminé par les fabricants et non par l’État.

Ce qu’annonce Élisabeth Borne est donc une hausse de fiscalité sous le prétexte de l’inflation. L’argument c’est : « on ne peut pas laisser le prix du tabac ne pas bouger alors que les prix des autres produits augmentent. » Lire la suite »