Et si j’ai envie d’arrêter

 

Acupuncture, hypnose, sophrologie, patchs ou autres substituts nicotiniques, chewing-gum, applis mobiles, grignoter ou refaire du sport, livres ou applications de coaching, vapotage… Il y a mille façons d’arrêter si l’on écoute les « faut qu’on, y qu’a » ne manquent pas, ou les découvertes fantastiques de certains chercheurs…

Sans indiquer la recette miracle, nous avons retenu les recommandations les moins farfelues.

  1. Contrairement aux idées reçues, l’arrêt n’est pas une question de volonté ou de force de caractère mais de motivations.
  2.  Si on veut éviter la rechute rapide (86 % des personnes ne tiendraient pas la semaine), il faut se faire aider, que ce soit par des professionnels, son entourage ou des coachs (physiques ou appli…).
  3. Ne pas compter sur un remboursement de l’assurance maladie si on vous prescrit des traitements ou dispositifs : le forfait annuel est de 50 euros. Il vient d’être porté à 150 euros pour les femmes enceintes et les jeunes de 20 à 25 ans.

Une fois décidé et motivé, on peut passer par :

  • un service d’aide à distance : Tabac Info Service soit par téléphone (3989) ou par le site www.tabac-info-service.fr pour obtenir des informations ou des adresses de proximité. Le site dispose désormais d’un service de coaching personnalisé par mail pour l’accompagner dans sa démarche d’arrêt.
  • un professionnel de santé (médecin traitant, consultation en tabacologie, pharmacien) qui va établir un programme sur mesure , prescrire un traitement (substituts nicotiniques ou médicaments) et surtout faire un suivi. Sachant que la plupart ont compris en ne privilégiant pas la démarche de « l’arrêt brusque et total ». On est dans le sevrage tabagique puis nicotinique.

Et puis, si on veut se débrouiller tout seul, il y a la cigarette électronique. Recommandée par certains médecins qui voit là une sortie du tabagisme et la possibilité de réduire sa consommation de nicotine, elle a le grand avantage de maintenir le geste, d’inhaler de la vapeur chargée de nicotine (le hit) et d’apporter du plaisir, différent soit, mais quand même… Et ça marche, l’an dernier, selon l’Institut national de Prévention et d’Education pour la Santé, estime que 400 000 personnes auraient arrêté le tabac grâce à l’e-cigarette. Pendant combien de temps, c’est trop tôt pour le dire.

 Publié par à 16 h 35 min

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