Mai 052015
 

Patrick SébastienUne tempête dans un verre d’eau ! Voilà comment Patrick Sébastien a calmé la polémique déclenchée par sa nouvelle chanson «  Une petite pipe », reprise en chœur par le public et les invités de « Nos années bonheur », sur France 2 ce samedi 2 mai. Une prestation qui n’a pas du tout été du goût de Laurence Rossignol, secrétaire d’Etat chargée de la famille, qui, dès lundi 4 mai sur RTL, a dénoncé un titre irrespectueux pour les familles et les enfants, avant de juger « limite incestueux de faire chanter ça devant une famille à 20h50 ».

Réponse de Patrick Sébastien, le soir même, sur le plateau de « Touche pas à mon poste » sur D8 : « Je me marre depuis le début de la journée. On vit dans un monde de fou. On a fait ce qu’a fait Gainsbourg avec « Les sucettes à l’anis » ou Lio avec « Banana Split ». Il n’y a pas un seul gros mot. Soit on comprend le double sens et il n’y a rien à expliquer, soit on ne comprend pas et on explique que c’est une cigarette … La seule chose qu’on peut me reprocher, c’est de faire l’apologie du tabac ! ».

Dans une autre déclaration à l’AFP, le comique a répondu plus vivement à la ministre : « parler de pédophilie et d’inceste, je pourrais l’attaquer en diffamation parce que c’est vraiment grave » en rappelant qu’il est parrain de l’association « Enfance et Partage ».
Avant de conclure : « on va dire que j’ai fait une chanson en hommage au patrimoine français, à George Sand qui fumait la pipe, à Simenon qui fumait la pipe, aux grands auteurs, à Brassens ».

Mar 182015
 

« Dénormaliser le tabac … ». Les anti-tabac comme notre ministre de la Santé, brandissent, à tour de bras, cette bannière au slogan plutôt technocratique. Alors, qu’ils aillent jusqu’au bout et qu’ils aient le courage de passer à la censure. Oui, je dis bien censure …

Un exemple. On voit régulièrement, dans les titres des médias, que tel spectacle, tel film ou tel livre a « fait un tabac ».

Si on suit la logique de ces régulateurs du « socialement correct », ce n’est pas bien du tout. Associer un succès à l’image du tabac (même si l’expression est à assimiler au coup de tonnerre des applaudissements), c’est risquer de donner envie à nos chères petites têtes blondes de s’y mettre.

Il est peut-être encore temps d’ajouter un additif au Programme national de Réduction du Tabagisme en cours de vote par nos parlementaires. Lequel consisterait à encadrer encore la liberté d’expression de la presse.

Sophie Adriano