« A seriner sans cesse les campagnes anti-tabac, il fallait bien s’attendre à une révolte artistique …». Pour le site Mediapart, elle s’exprime dans le « Pavillon anglais » de la 56ème Biennale d’Art de Venise qui a ouvert ses portes, pour six mois, le 9 mai.
Effectivement, la cigarette envahit le pavillon : ou plutôt des corps féminins tronqués, nus, dans des postures obscènes, avec des cigarettes vulgairement placées. Le tout dans une dominante, sculptures et murs compris, jaune serin. Il s’en dégage un mauvais goût certain, volontairement outré de la part de l’artiste britannique Sarah Lucas (1962) de l’école Young British Artists.
Pour l’anecdote, le critique « art » du quotidien du Monde n’a pas du tout apprécié : « Allez voir le pavillon anglais : exceptionnel ! Ou bien François Pinault ( dont la fondation est à Venise ), auquel on doit ce conseil, se moque du monde – ce qui est le plus probable –, ou bien le voilà saisi du démon de midi. A moins qu’il n’ait décidé de se mettre à fumer : les œuvres de l’artiste britannique Sarah Lucas sont d’une vulgarité sans nom ».