Les vertus du miel, en particulier ses propriétés anti-oxydantes, pourraient atténuer les risques cardio-vasculaires dus au tabac, suggère une étude malaisienne parue dans la revue Toxicological & Environmental Chemistry. Étant entendu que le tabac – la première cause de mortalité évitable – n’engendre pas que des risques cardio-vasculaires.
Mais selon l’étude, à chaque bouffée, les radicaux libres (molécules d’oxygène instables ou incomplètes), induits par le tabac, provoquent le vieillissement des cellules cardiaques, ce qui favorise l’apparition de pathologies cardiovasculaires. Phénomène qui pourrait être limité en introduisant des molécules anti-oxydantes … comme celles contenues dans le miel.
Pour vérifier cette hypothèse, les chercheurs malaisiens ont étudié l’effet d’une consommation quotidienne de miel de Tualang pendant 12 semaines. Les participants – 32 hommes non-fumeurs et 64 fumeurs réguliers âgés de 20 à 50 ans – répartis en un groupe « supplémenté » en miel et un groupe « contrôle ». Des prises de sang ont été réalisées avant et après l’expérience afin de suivre l’évolution des taux d’antioxydants.
Résultats : les fumeurs ayant consommé 20 grammes de miel tous les jours ont eu des taux d’antioxydants plus faibles qu’au début de l’étude. Bien que ces taux restent plus élevés que chez les non-fumeurs, les chercheurs en arrivent à estimer qu’une dose quotidienne de miel est une bonne solution pour diminuer le stress oxydatif chez les fumeurs.
