Jan 142017
 

La grande machine anti-tabac technocratique et européenne n’en a rien à faire de la sensibilité et de l’honneur d’une famille. De même qu’elle n’écoute pas le citoyens lambda que nous sommes.

Nous, fumeurs, demandons des éclaircissements sur le paquet neutre (disparition des mentions, évolution du goût, …) : c’est le grand silence radio.

Serge Nizet, un Belge, se bat lui pour obtenir le retrait d’une photo-choc « nouvelle formule », sur laquelle il a reconnu son père, le visage pâle sur son oreiller d’hôpital en soins intensifs (voir NS du 6 juillet 2016).

•• Serge Nizet assure que personne, dans la famille, n’a pris son père en photo sur son lit d’hôpital, ni n’a donné d’autorisation pour divulguer les photos. Et, le père, Joseph Nizet, n’aurait pas été en état d’en donner une.

Pour obtenir le retrait de la photo, Serge s’est d’abord adressé aux fabricants de cigarettes. Mais, ce ne sont ni eux, ni les états qui gèrent la bibliothèque des photos-choc, mais la Commission européenne.

Serge essaie donc de contacter la Commission, sans succès.  « Une journaliste locale m’avait donné un numéro de téléphone là-bas … Imaginez-vous un labyrinthe pénible », raconte-t-il, « un jour on me répond que les personnes ont donné leur accord. Un autre, on me répond que ce sont des acteurs et blablabla. Une vraie galère ».

•• Finalement, la radio-télévision belge va lui donner un coup de main, en retrouvant un document d’information de la direction générale de la santé expliquant qu’elle gère une bibliothèque de 42 photos-choc, prises par des sociétés externes pour un montant de 600 000 euros (!), qu’elle en détient les droits et que toutes les personnes représentées ont donné leur consentement.

•• Et le document ajoute que la Commission connaît l’identité de toutes les personnes apparaissant sur les photos, mais, dans un souci de protection de leurs droits, elle ne peut en dire plus. Quant aux sociétés externes à l’origine des clichés, impossible de savoir qui elles sont.

•• Serge Nizet est face à un mur et fatigué : « si vous saviez, comment les gens de la Commission nous balayent d’un simple revers de la main », a-t-il déclaré à LCI, « je ne désire pas un euro. Juste des excuses pour l’honneur de mon père. Et que l’on retire la photo des paquets, bien sûr ».

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