Jan 082017
 

C’est parti de plus belle, après la trêve des confiseurs (et son attaque des kilos superflus), nous revenons avec plus de force dans une campagne électorale où l’on va nous rebattre les oreilles avec des tonnes de promesses de cadeaux …

Et voilà Macron qui jette son filet dans la grande mare aux émotions faciles en annonçant, en plein meeting à Nevers vendredi, son souhait « que la génération qui nait aujourd’hui soit une génération sans tabac ». Il y va fort, le chérubin.

Déjà, il se fait tacler par la Marisol qui rappelle avec son amabilité naturelle à son « cher Emmanuel » qu’elle a déjà lancé la formule avec son plan de réduction du tabagisme et qu’elle n’a pas déposé « de copyright ». Ceci en tweetant (on a trouvé un point commun entre Marisol et Trump).

Mais surtout, le vibrionnant Macron se jette ainsi dans la grande démagogie. Celle dont la caractéristique la plus typique est de fixer un objectif dont on ne sera, fort probablement, jamais comptable. Où seront Marisol et Macron dans 15 ou 20 ans ? Et dans 40 ans ? Soit les échéances nécessaires pour s’assurer que le défi est gagné.

Et puis, pourquoi le tabac seulement, et pas d’autres addictions, comme l’alcool, qui conjuguées au premier contribuent à en accélérer le danger mortel ? Pourquoi ne pas aborder le concret ? Celui qui permet de passer contrat avec l’électeur.

L’électeur qui veut arrêter de fumer : il veut savoir concrètement comment on va l’aider et quel accompagnement, adapté à son cas, on va lui proposer.

L’électeur adulte et responsable qui veut continuer : il veut savoir concrètement comment on va lui garantir le droit de fumer. Sans forcément l’assommer avec des prix disproportionnés ou l’humilier au moyen de ce putain de paquet neutre.

Je frise le ridicule mais j’ai envie de souhaiter une génération de politiciens sans démagogie. Un rêve.

Antoine Zoido

  Une réponse sur “« Pour une génération de politiciens sans démagogie »”

  1. Il est temps de réagir légalement mais vigoureusement contre la commission européenne et le gouvernement français pour dénoncer ce scandale évident.

    Bientôt les élections.
    Celui (ou celle) qui l’emportera, pour moi, sera non pas celui d’un programme établi ou d’un parti quelconque.
    Mais celui (pas celle) qui légalisera le cannabis… sauf si on a à voter lard ou cochon. Probablement..
    Je vous laisse le choix de l’un ou l’autre dans ce cas.. Pro-alcool et anti-tabac.
    Mais si on légalise ou dépénalise la marijuana, on réhabilitera alors le tabac dans sa légalité complète: la mention de la composition et dénomination, la marque.
    Je pense que ce sujet sera décisif et que le candidat qui refusera de dépénaliser ou de légaliser est voué à l’échec politique et social. Rétrograde, quand bien même aux usa, trump ne peux plus interdire de fumer.

    Mais dés lors qu’il sera légalisé, il se retrouvera au même titre que le tabac, stigmatisé par les non-fumeurs.

    L’alcool, le tabac et le cannabis se retrouveraient théoriquement au même plan.

    N’indique-t-on pas le taux dans toute boisson alcoolisée?

    Il en sera de même pour le taux de nicotine et de cannabinol (THC), ainsi que de la classification et de la marque (appellation d’origine contrôlée).

    Il est interdit d’interdire, les mots de 68 en France: et depuis?
    plus on a interdit le cannabis et plus on l’a consommé. Forcément, c’est basique et humain.
    Or, le tabac n’est pas moins nocif que le cannabis, et même plus addictif, les deux étant des drogues.

    Et l’alcool? pas une drogue?…

    Pourquoi stigmatiser sur le tabac? Parce que çà coûte à la sécu? Et l’alcool, çà coûte rien?
    et la combinaison des deux!! combien çà coûte?

    Et la pollution diesel, çà n’est responsable que de 10% du cancer du poumon, si le reste c’est le tabac?

    Et la cirrhose du foie, du cœur et du cerveau, et les cancers dûs à l’alcool et les accidents de la route..
    Mieux vaut fumer au volant que de boire, faut quand même pas exagérer..
    Pourquoi la taxe sur l’alcool n’irait -t-elle pas à la sécu elle aussi intégralement
    (comme si toutes les taxes sur le tabac revenaient à la sécu…)?
    On se payerait vraiment des bons hôpitaux, de bons médecins qui ne crachent pas sur la cmu et les pauvres.
    le trou serait comblé.
    Non , c’est pour les riches viticulteurs qui font travailler les manants et les immigrés saisonniers,
    et pour les hommes politiques et leurs c(o)ampagnes..

    L’effet de l’alcool se traduit par un comportement qui gêne les autres par sa violence, son agressivité, et sa stupidité.
    Le tabac ne rend pas agressif et méchant me semble-t-il? Le cannabis non plus.

    Vous même, fumeurs, lorsque quelqu’un vous demande d’aller fumer ailleurs parce que çà le gêne ou l’incommode, vous le faites.
    Et avec des excuses vous écraser votre clope. Tous. Et le non-fumeur n’a pas à le répéter, une seule fois et vous ne fumerez plus devant lui.

    Imaginez de dire à quelqu’un qu’il arrête de boire, qu’il a trop bu et que c’est incommodant pour les autres et pour vous…
    Faites l’expérience, et vous verrez avec quelle hargne et agressivité il va vous répondre (d’autant qu’il a bu d’ailleurs..) et de s’en refiler un devant vous en vous rotant à la figure. (si ce n’est pas un coup de poing dans la g….)

    Aucune élégance, aucun tact, aucune délicatesse, aucun savoir vivre.
    Faîte le test, même dans des milieux cultivés et publiques, les alcooliques emmerdent le monde et ne savent pas se tenir.
    Si fumer est mondain, il est clair aussi que cela participe à l’échange culturel, à un calme reposant qui permet une meilleure concentration, ouvre à la convivialité et au dialogue. le joint. le calumet. la paix.
    Cela crée des liens. Avec des gens raisonnables et censés (on ne devient pas fou si l’on a trop fumé, trop boire, si et même complètement.)
    Je ne dis pas qu’une pointe de Chateauneuf du Pape n’égaye pas une soirée, mais toute personne le sait;
    on devient minable lorsque l’on se soûle en public, qu’il faut se ménager si on veut rester digne, il faut savoir se tenir. La honte pour vous-même de dévoiler les plus mauvais cotés de votre personnalité à votre insu!.
    L’angoisse de perdre tout les souvenirs d’une soirée trop éméchée.
    C’est clair que fumer trop n’a rien de bon, mais çà ne rend pas violent. Vous n’en perdez pas la tête.
    Quel fumeur ne s’est pas dit:
    à partir d’un paquet par jour (déjà même un demi), il faudra que je réduise, rien que parce je perd le plaisir de fumer, et que çà devient addictif, consciemment, qu’il faut que je me contrôle. Et qui le fait.
    S’il peux organiser les moments propices à cela (après manger, après un bon expresso, après l’amour (pas pendant! ni manger d’ailleurs) n’importe quel (vrai) fumeur l’apprécie et peut se garder de fumer clope sur clope.
    On ne peut que se saouler dans un bar ou boire un soda (qui vous coûtera le double d’un demi et la risée des convives, quelle hypocrisie!).
    Après vous sortez dans la rue et vous fumez votre clope dans le froid ou la pluie (les petits groupes qui sortent pour çà…)

    Mr tout-le-monde se laisse marcher dessus, sans rien dire, sous prétexte que c’est mal de fumer alors il est tout seul et va se cacher dans les chiottes pour commettre son forfait comme un gosse.
    (plus possible: détecteur de fumée dans la plupart des chiottes directement relié au poste de contrôle de sécurité en temps réel, la traque)
    On ne traque personne pour voir s’il va s’enfiler le flacon de whisky qu’il cache dans sa veste:
    l’histoire du bébé laissé dans le train n’est-t-il pas la preuve qu’on n’a plus nulle part en endroit pour fumeur?
    Ne fume-t-on pas dans une classe affaire, dans l’avion!, le cigare!!.

    Nous sommes pourtant adultes, il existe bien une entre-aide entre fumeurs, du moins pour soulager l’addiction des plus fragiles d’entre-nous.

    Le fumeur français est passé à tabac, roué de coups, culpabilisé, évincé, humilié, meurtri.
    Reflex: s’en griller une autre….
    Ou pire, quand on n’a pas sa clope, comme certains commentaires ici, se rabattre sur le pinard et se soûler.

    Indigne d’un véritable fumeur qui ne boit pas.

    Souvenez vous du scandale des vins italiens frelatés et trafiqués au méthanol. Mortel, simple, rapide, efficace.
    une « erreur » ou confusion de formule..Les trafiquants sont en prison, et le vin super-contrôlé.
    Vous pouvez le boire, il n’a plus que de l’éthanol.
    Mais il est toujours fait avec de l’acide sulfurique et du sucre… il ne vient pas du raisin.
    c’est exactement la même chose dans ces cigarettes « neutres », sauf que les trafiquants sont la commission elle-même et la complicité de l’état.
    Il n’y aura pas de procès, vous êtes tous condamnés, fumeurs, aux conséquences des poisons qui ont été introduits à votre insu forcément. Et on vous aura prévenu largement des méfait du « tabac ».

    Si nous sommes 13 millions, c’est demain 13 millions de fumeurs dans la rue qu’il faut pour dénoncer le gouvernement du crime qu’il est en train de commettre, de le démettre de ses fonctions, et dénoncer les coupables. Marisol la première d’avoir incité au trafic:
    Si on ne marque pas ce qu’il y a dedans, c’est forcément une arnaque.

    Et dire que le fumeur n’a pas de flair, il ne verra pas de différence si c’est le même taux de nicotine, (synthétique, bien moins chère) c’est nous prendre pour des C…

    Les buralistes nous rejoindrons quand ils auront compris qu’ils se sont trompés de trafiquants…
    Ils auront compris que si on ne met pas le même produit dans le paquet de France que dans tous les autres pays d’Europe, qu’il vendent un produit en France imposé, frelaté et trafiqué par l’état lui-même.
    ce ne sont même pas les trafiquants qui nous le refilerons, c’est qu’on est capable d’aller soi-même en Espagne ou en Suisse s’acheter des vraies cigarettes. Légalement.

    Buralistes et fumeurs, on vous entube, on vous enfume.

    Même combat pour la vérité:
    Ensemble, avec des analyses rigoureuses et indépendantes, vous trouverez facilement tout ce qu’il n’y a pas lieu d’avoir dans une cigarette normale et prouverez ce que tous vous préssentiez comme une escroquerie
    n’est pas qu’une simple arnaque, c’est un empoisonnement, un génocide, une affaire d’état et de santé publique par les pires des malfrats: les politiques.

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