Censure sur les écrans (petits ou grands) … Les anti-tabac la réclame, la Chine l’applique au pied de la lettre. Une semaine après avoir sucré une websérie qui narrait les amours de deux homosexuels (« Addicted »), l’Administration d’État de la radio, du film et de la télévision a durci la réglementation des fictions « en matière de sujets sensibles ».
Les scènes avec du tabac, de l’alcool, un adultère, des vêtements suggestifs, sont bannies, tout comme celles qui évoquent la réincarnation. Au même titre que les comportements sexuels anormaux, tels l’inceste, les relations homosexuelles, la perversion sexuelle ou le viol. La même administration a indiqué aux producteurs qu’elle allait surveiller de près le respect de ces règles.
Et, en Chine, on ne plaisante pas avec les autorités de contrôle. Il y a quelques années, le télécrochet « Super Girl » avait été retiré de l’antenne parce que le régime avait estimé qu’il montrait des jeunes filles dont la personnalité était jugée trop extravertie. Ce malgré de très bonnes audiences.
Quant aux séries étrangères, quand elles ne sont pas interdites, elles sont accessibles uniquement via des sites de streaming et après avoir été validées par des censeurs désignés par l’Administration d’État.