Tiens, tiens … Nos institutions viennent de comprendre que les Français fument ! Pas besoin d’études pour le constater … il suffisait de descendre de son piédestal, de descendre dans la rue, de côtoyer les citoyens.
Au moins, les « grands manitous de la santé publique » ont des chiffres et nous aussi. 30 % de fumeurs réguliers, 25,6 % quotidiens (selon le baromètre de Santé publique France). Sans appel.
Pourtant, ils ont tout essayé … Le paquet le plus cher de l’Union européenne, le paquet neutre, les photos-choc, le « Mois sans tabac … on arrête ensemble » (qui ne convainc pas dans un pays aussi individualiste que la France). Ça ne marche pas.
Alors les experts dégainent des explications rationnelles à l’échec de leur stratégie pré-formatée sur le tabagisme : les catégories « défavorisées » qui resteraient fermées aux messages de santé publique (des sous-développés, en somme) ; les femmes (bien sûr des êtres faibles qui continuent à rechercher « des symboles de liberté ») ; et puis la crise du Covid avec ses impacts psychologiques …
Si on suit cette logique, ce n’est pas demain la veille que le tabagisme va baisser : inflation, pression sur la consommation d’énergie, guerre en Ukraine … en 2022. Tout est là pour le stress.
Autre considération : il y aurait donc plus de classes défavorisées en France qu’au Royaume-Uni où la prévalence est à 13 %. Cherchez l’erreur de diagnostic !
La réalité, c’est que parmi les Français comptent bien un certain nombre d’irréductibles fumeurs : dont un certain nombre par goût, par plaisirtaba … Le changement ne passera ni par la leçon de morale, ni par la menace, encore moins par le matraquage fiscal mais par la compréhension du choix personnel de chacun.
Tolérance … Cela vous dit quelque chose ?