En cette période de grogne, si les fumeurs souhaitent pousser un coup de gueule, ce n’est pas Bercy qu’il faut cibler mais les sièges des fabricants de cigarettes.
Car la hausse – à des niveaux inacceptables – du 1er février dernier, c’est leur faute. Entre 40 et 50 centimes à nouveau … un mois après. Elle fait passer le paquet de cigarettes de Camel Filtres, Austin, Lucky Strike, News Rouge ou Winston Classic, pour ne citer que ces marques, à 11, 50 euros.
Le paquet de Marlboro lui, ne bouge pas, mais depuis janvier il était déjà monté à 12, 50 euros. Et le paquet de Dunhill International bondit désormais à 12,70 euros …
Ça va durer longtemps cette politique du « serpent qui se mord la queue » ? Plus le prix augmente (sous la pression fiscale), moins on vend et moins on vend, plus on cherche à rattraper sa marge en augmentant les prix etc. etc. …
C’est du GRAND n’importe quoi. Et ça montre surtout un manque total de respect pour les fumeurs, qui, au cas où les multinationales l’auraient oublié, sont des clients. On chercherait à les pousser vers le marché parallèle, on ne ferait pas mieux …

En l’espace d’un mois, les fumeurs ont appris qu’ils allaient être chassés des parcs, plages, etc. (sans oublier les autres interdictions du Plan national de lutte contre le Tabac / voir 9 et 10 décembre) … et s’apprêtent à être victimes d’une hausse exorbitante des prix du tabac : + 1 euro pour certains produits (la Marlboro passe à 12,50 euros et la gamme des Camel et Lucky Strike à 11,50 euros). Dur, dur !
Pas du tout convaincu et encore moins convaincant le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, lors de la présentation du Plan national de Lutte contre le Tabac 2023-2027, le 28 novembre, dans l’ambiance froide de grand hôpital qui caractérise son ministère.