Mar 062023
 

Dans sa chronique quotidienne sur France Bleu « Willy Rovelli met les points sur les i », le chroniqueur fait le tour des hausses de prix dans ses brèves de l’actu … comme les cigarettes :

« Bonjour la France en bleu, bonjour à tous. On commence par ces nouvelles augmentations du prix du tabac. Depuis 3 jours, un paquet coûte 12 euros.

Oui, le cancer du poumon est désormais considéré comme un signe extérieur de richesse.

Avant, les clopes, c’était le cow-boy Marlboro, maintenant ça sera le bonhomme Cetelem. Attention, 3, 4 : J’ai du bon tabac dans ma tabatière, mais à ce prix-là, bah, ça tu n’en auras pas ! »

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Fév 282023
 

Plutôt discret le coup de massue qui attend les fumeurs ce 1er mars. Et pourtant avec des augmentations conséquentes, allant de 50 centimes à un euro. Le prix du paquet franchit parfois la barre des 11 euros, et le prix du tabac à rouler dès 15 euros.

Obnubilé par le grignotage du pouvoir d’achat face à l’envolée des prix de la vie courante, on avait un peu oublié les déclarations d’Élisabeth Borne de septembre dernier : « je vous confirme que le prix du paquet va augmenter comme l’inflation. Ça serait assez paradoxal que la hausse des cigarettes soit moins élevée que l’inflation, ça veut dire que le prix baisserait relativement ». Elle, ne nous a pas oublié … sauf que, rapporté au prix moyen d’un paque avec un euro d’augmentation, c’est l’équivalent de 3 fois le taux de l’inflation.

En tout cas merci ! Depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Élysée, le prix annuel moyen du paquet de Marlboro est ainsi passé de 7,05 euros en 2017 à 11,50 euros en 2023.  Lire la suite »

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Oct 032022
 

On sait que toute discussion publique sur le tabac est forcément compromise puisque le fumeur reste invariablement considéré comme un irresponsable (pour lui-même ainsi que les autres) et les professionnels de la filière tabac comme des fauteurs de crime.

Donc, dans les médias on entend toujours les mêmes messages à quelques exceptions près. Et de bonne ou mauvaise foi un certain nombre de grosses bêtises. Par exemple, Élisabeth Borne affirmant qu’il est nécessaire de faire augmenter le prix du tabac « comme l’inflation ». Rappelons quand même que le prix des produits du tabac en France est déterminé par les fabricants et non par l’État.

Ce qu’annonce Élisabeth Borne est donc une hausse de fiscalité sous le prétexte de l’inflation. L’argument c’est : « on ne peut pas laisser le prix du tabac ne pas bouger alors que les prix des autres produits augmentent. » Lire la suite »

Déc 262020
 

Ils ont encore frappé fort, ces dernières semaines. 

•• Prix. Lors de la dernière augmentation du 1er novembre (point d’orgue du paquet à 10 euros), on a entendu parler de pause fiscale pour 2021. Pour l’industrie du tabac et les débitants, peut-être … mais on s’aperçoit qu’il y a une nouvelle grille de prix applicable au 1er janvier et le matraquage continue.

Marlboro, Rothmans, certaines Lucky Strike … s’affichent à 0,10 euro de plus. La Marlboro cartonne à 10,50 euros désormais.

De quoi optimiser le juteux marché français avec les paquets les plus chers d’Europe alors que les Français ne décrochent pas tant que ça du tabac classique.

•• Achats frontaliers. Tempête sous un crâne à la frontière franco-andorranne pour les emplettes tabac.

En fonction du site de résidence, les quantités autorisées ne sont pas les mêmes. Et les automobilistes contrôlés un par un par les douaniers au début, ont eu du mal à comprendre les règles du jeu, faute de mode d’emploi clair et net.

En résumé, c’est 2 paquets pour les « frontaliers immédiats » (15 kilomètres à vol d’oiseau, alors que peu de gens n’habitent dans ces montagnes ), pour les autres c’est 300.

La communication n’a été ni brillante ni claire, et les douaniers ont peut-être des missions plus importantes que de compter une par une les cigarettes. Mais là aussi l’État cherche à préserver les recettes d’une manne fiscale aboutissant au paquet le plus cher d’Europe.

•• Mois sans Tabac. Quelle idée de lancer une nouvelle édition de cette campagne anti-tabac en pleine pandémie ! Aveugles et bornées les autorités sanitaires, le fiasco était annoncé : 125 783 inscrits sur le site « on arrête ensemble » contre 203 175 l’année dernière.

Il était quasi certain que privé de sorties et de distractions, on n’allait pas se brancher sur une appli vous relançant toutes les 30 minutes avec une question énervante (« tu tiens, bravo » « tu as rejoint la communauté, bravo »). Pas très fins psychologues les experts tabacologues.

Comment voulez-vous adhérer ensuite à des opérations gérées par des experts « à côté de la plaque » qui ne captent pas les bonnes priorités au bon moment. Il en est de leur crédibilité. Tant pis pour eux.

Bonne fin d’année tout de même et formons le vœu que tous ces acteurs impitoyables qui prennent les fumeurs pour des « débiles addicts » s’attachent à fournir un produit de qualité à la hauteur de son prix : avec le paquet neutre, les goûts avaient changé ; avec le paquet à 10 euros, ça recommence !

La Mère déchaînée

Nov 012020
 

Ce triste dimanche, le paquet de cigarettes explose le plafond des 10 euros.

Taxé, surtaxé, le paquet atteint des sphères tarifaires inabordables. « 10,40 euros le paquet de 20 clopes ? Ah, quand même … »

Et pour ceux qui ont fait le choix de rester fumeur adulte et responsable, une double peine tombe sur leurs épaules : on se ruine et même plus la possibilité, avec ce confinement et ces entraves à la circulation, de s’approvisionner autrement et ailleurs.

Car il faut le dire gentiment à ceux qui pompent ainsi sans vergogne dans notre portefeuille : la course au tabac moins cher va devenir encore plus frénétique que la recherche de PQ une veille de confinement.

De plus en plus cher, le tabac va aussi devenir encore plus anonyme. Peu importe la provenance du paquet, l’authenticité même de ce qu’il contient, seul le prix compte. Dommage que le paquet neutre nous interdise d’avoir la moindre information sur la qualité et la provenance de ce que l’on fume (en dehors des avertissements sanitaires). À force de diaboliser le produit, on donne des ailes à la contrebande.

Raymond Serna

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