Nov 222016
 

fumeurTrès jolie tribune, sur le site Atlantico.fr, signée Olivier Méresse, consultant en entreprise, et secrétaire de l’Aleps (Association pour la liberté économique et le progrès social). Le pitch (avant des extraits) : de nouvelles taxes sur le tabac en discussion actuellement au Parlement (hausse de la fiscalité sur le tabac à rouler et création d’une contribution sur les fournisseurs de produits du tabac) révèlent une manière hypocrite de rançonner les fumeurs, sans les inciter à arrêter de fumer. Un message toujours utile en période d’élections.

« Il semble qu’aucun gouvernement n’ait jamais eu l’idée d’essayer la liberté pour lutter contre la tabagie. Nous avons pourtant toutes les raisons de penser que ce serait la plus efficace des mesures. Le personnel politique est, hélas, généralement peu tenté par les solutions qui laissent aux citoyens la liberté de choisir et d’agir. En cas d’échec, l’opposition reprocherait au gouvernement de n’avoir rien fait et, en cas de succès, il serait difficile pour ce dernier de dire « Nous n’avons rien fait et les résultats ont été très probants. » Tous les bords politiques s’accordent donc pour faire plutôt n’importe quoi que rien et ils y réussissent admirablement. Si l’inaction est peu valorisante, la liberté est quant à elle intrinsèquement un échec pour tout pouvoir en cela qu’elle est toujours le renoncement à une planification potentielle, un ordre qu’on perd pour toujours l’occasion d’aboyer et l’aveu même de son inutilité.

« En matière tabagique l’échec de la voie utilisée par nos gouvernants est patent : que de taxes, que de souffrances, de législations, d’interdits ou d’obligations et de campagnes d’information pour de si piètres résultats ! Il suffit de voir une sortie de lycée ou de faculté pour comprendre que les « jeunes » n’ont que faire des directives du Ministère des Affaires sociales et de la Santé. Les vieux non plus d’ailleurs. Personne en fait. Car s’arrêter de fumer est d’abord une décision personnelle. On ne peut pas faire arrêter de fumer quelqu’un. Les spécialistes du sevrage insistent beaucoup sur cette dimension personnelle de la décision, encourageant leurs patients à se sentir prêts avant d’aborder cette épreuve, à y réfléchir, sentir monter en eux le désir d’arrêter et prendre pleinement conscience des bienfaits qu’ils ont à en attendre. Toute cette démarche repose donc bien sur un libre choix et toute pression extérieure est contre-productive ».

 Laisser un commentaire

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

(obligatoire)

(obligatoire)