La nouvelle virago de l’anti-tabagisme extrémiste, la députée socialiste Michèle Delaunay qui veut nous faire passer le paquet de cigarettes à 10 euros, est tombée sur la pub d’un produit de la ligne « Addict » de Dior.
Évidemment suggestive, ce superbe visuel s’insère dans l’univers des plaisirs dangereux de la cigarette.
Pour autant, c’est une publicité pour un produit Dior. Rien à voir avec une incitation directe à fumer. Tout est dans une allusion élégante à l’attirance, voire à l’accoutumance. Le marketing de Dior s’appuyant sur des ressorts éprouvés.
Cette subtilité, Michèle Delaunay s’y refuse. Et de se répandre en tweets rageurs : « perversité de cette pub qui joue la collusion entre geste, féminité et le mot addiction: une honte pour la maison Dior ! » ; « Comment une maison qui porte une part de l’image de la France peut-elle s’abaisser à ce type de publicité » ; « Don’t be shy, quit this smoking, Dior shame on you ».
Ce qu’elle ne tolère pas ? Une simple représentation, voire une minime allusion, à l’acte de fumer.
Au nom du principe suivant : pas d’image, donc pas de concept, et on aura ainsi fait disparaître la mauvaise réalité. La liberté de penser, aussi.
Michèle Delaunay veut nous épurer.
Jo Bazizin