Avr 212018
 

J’y crois pas. L’autre jour, je regarde Jupiter qui écrase aux points ses deux challengers (Plenel, Bourdin) sur ce ring de boxe qu’est devenue la scène médiatique, désormais. Et j’entends le président nous assurer tranquillement que la fiscalité n’augmenterait pas en France durant son quinquennat.

Bonne nouvelle pour 13 millions de fumeurs adultes et responsables ? Bonne nouvelle pour 13 millions de contribuables qui s’acquittent d’une sur-fiscalité chaque fois qu’ils achètent leur paquet chez un buraliste ? Tu parles, Charles ! Ou plutôt … Emmanuel. Lire la suite »

Mar 022018
 

Et ce sont, bien entendu les fumeurs qui en sont les victimes : trop passives, toujours trop passives …

Selon un article édifiant des Échos (1er mars), la hausse des prix d’hier, c’est près de 500 millions de recettes fiscales en plus pour l’État, plus exactement pour la Sécurité sociale. Alors que la reprise économique commence à combler le déficit … C’est bien une opération haro sur le pouvoir d’achat des fumeurs.

Évidemment, on les culpabilise avec l’argument rabâché : le tabagisme, c’est la « première » cause de mortalité évitable et donc, forcément, des dépenses de santé. Nos ministres des Comptes publics et de la Santé ont donc préféré insister sur les implications pour la santé publique, avec « une nouvelle étape franchie pour la prévention de l’entrée dans le tabagisme et [l’incitation] des fumeurs à s’arrêter de fumer ». Mais silence radio sur le remplissage des caisses de l’État. Hypocrites.

Et le pouvoir d’achat dans tout ça ? Nos grands stratèges de la santé publique comptent bien sur le fait qu’on n’arrête pas franchement. C’est le « jeu de l’élastique ».

L’État se base dans ses calculs « sur une hypothèse d’élasticité prix de -0,75, à savoir qu’une hausse de 10 % du prix est censée se traduire par une baisse de 7,5 % des volumes vendus ». D’où les 500 millions dans les caisses de la Sécu. Lire la suite »

Jan 122018
 

L’État est un emmerdeur.

Le débat est reparti avec la limitation de vitesse à 80 km/heure sur les axes secondaires … Mais, il y a aussi la santé, le tabac, etc. Tiens ! Sur l’alimentaire et la grande distribution, c’est l’omerta dans un premier temps … puis la panique et l’artillerie lourde (sur Lactalis, par exemple).

La limitation de vitesse est une nouvelle démonstration de l’État-nounou qui veut notre bien, sur fond d’experts et de statistiques. Et qui se termine toujours par une taxation supplémentaire. L’État est un emmerdeur (la formule remonte à Georges Pompidou), même s’il affiche le panneau libéral sous l’ère « Macron ».

Là où les fumeurs l’ont mauvaise, c’est quand notre barbu de Premier ministre annonce qu’il y aura une « clause de revoyure » sur la mesure des 80 km/heure en cas de contre-efficacité.

Mais, Édouard, c’est ce que réclament les fumeurs sur le paquet neutre qui n’a servi qu’à les stigmatiser en plus d’emmerder les buralistes !

Pour preuve, les ventes de cigarettes en 2017 ont seulement baissé de moins 1,5 % (avec une augmentation de 30 centimes mi-novembre). Fondamentalement, le paquet neutre n’aura servi à rien.

Clause de revoyure à intégrer dans les revendications des fumeurs !

Là où les citoyens ont du mal à digérer, c’est que le « changement de comportement », voulu par les politiques, se traduit toujours en France par une taxe ou un PV. Soit une entrée dans les caisses de l’État. Les PV du respect aux 80 Km/heure seront reversés aux accidentés. À voir. Pour les fumeurs, les hausses de taxes doivent abonder un fonds de prévention contre le tabagisme. On demande à voir encore.

Là où les fumeurs sont furax, c’est aussi sur le yoyo des prix. Ça augmente en novembre, ça baisse en janvier … Et, on le sait comment, en lisant le Journal Officiel ?

Quand un fumeur arrive chez un buraliste, elle est où la liste de prix (disponible chez des voisins européens) ou l’affichette qui spécifie des changements ?  Les consommateurs de tabac paient plus de 80 % à l’État et son réseau officiel nous doit bien cela. Autre revendication à inscrire.

Et puis, le jour où existera un vrai baromètre officiel en questionnant directement le consommateur de tabac (mensuel ou trimestriel ou semestriel), les « experts » ne se gratteront plus la tête.

Arrêt ou réduction ? Part de la cigarette électronique ? Achat par système D ? Le flou arrange tout le monde ! Sauf que les fumeurs paient cher pour rien.

L’État est un emmerdeur et un racketteur.

La Mère déchaînée 

Oct 182017
 

Six Français sur dix applaudissent la hausse des prix du tabac, selon un sondage publié dans Les Échos du 17 octobre, et largement relayé par les médias « moutons de panurge ».

52 % estiment même que la mesure va « dans le sens de l’histoire ». Ouah ! Rien que ça. On a tout de même échappé au H majuscule.

Ne soyons pas étonnés de ces résultats « proches du plébiscite ». Un panel – de 992 personnes adultes – représentatif des sympathisants des courants ou partis politiques. On ignore, là-dedans, si les fumeurs sont particulièrement pris en compte.

Ensuite, les sondés s’emmêlent les pinceaux. 72 % pensent que la mesure est surtout motivée pour des raisons financières, plutôt que pour la santé publique 27 % (là, ils ont tout compris). En même temps, 91 % estiment que cela va booster les achats dans les pays frontaliers et 88 % la contrebande. C’est donc cela, le sens de l’histoire : en faire rentrer le moins possible dans les caisses de l’État au profit du marché parallèle.

Comme le paquet à 10 euros, le sondage est un costard taillé « sur mesure » par et pour Emmanuel Macron. Commentaire de Gaël Sliman, président d’Odoxa : « ce dernier profite que deux Français sur trois ne soient pas fumeurs pour bénéficier d’un fort soutien dans l’opinion sur une mesure qui consistera à prélever plus d’argent aux contribuables », mais pas de leur poche. Sympa ! Lire la suite »

Sep 142017
 

On a un peu le tournis en cette rentrée, côté finances publiques et portefeuille du citoyen. Entre ceux qui vont ou non être assujettis à la taxe d’habitation …

Entre ceux qui vont se prendre ou non plein pot la CSG …

Entre ce qui va être applicable en 2018 ou à la Saint Glinglin. Etc, etc.

Sauf que pour les fumeurs l’addition se précise. 10 euros en 2020.

Et d’après les médias, notre « Remplisseur de caisse de l’État » (le ministre de l’Action publique et du Budget) et notre « Madame génération sans tabac » (la ministre de la Santé) auraient peaufiné leur scénario. Un euro en 2018 (plutôt en février). Deux hausses de 50 centimes en 2018. Et rebelote en 2019. Lire la suite »